Le 15 juin, le Brestois Scubaland ouvrait un nouveau magasin de vente en ligne destiné au marché britannique : www.scubaland.co.uk. Il ne s’agit pas d’une simple traduction mais bien d’un tout autre site reprenant évidemment des produits déjà référencés en France mais également une sélection de produits pertinents pour le marché britannique avec convertisseur EUR/GBP.
« Il s’inscrit dans notre stratégie de développement et d’ouverture vers l’ensemble du marché européen, précise Véronique Soriot, responsable de Scubaland. L’anglais étant une langue internationale, il ne vise pas que l’Angleterre ou l’Irlande. Nous avons déjà des retombées depuis les pays scandinaves, la Russie et l’Europe de l’Est mais aussi la Grèce, Chypre, Malte… Pas question de casser les prix, ce qui serait contre-productif. Bien sûr, il faut être compétitif, mais nous nous sommes surtout appuyés sur une gamme très large, bien au-delà des produits plongée classiques, avec des offres pour toutes les activités nautiques, des accessoires, des pièces détachées et surtout une qualité de services : conseils, suivi, livraison rapide, accompagnement du client du début à la fin avec garantie, plate-forme logistique réactive, etc. Nous avons également constaté un manque d’offre professionnelle sur le marché de la chasse sous-marine, ce qui nous permet de toucher toute l’Europe. »
Un investissement conséquent pour Scubaland, près de 40000 €. Le jeu en valait-il la chandelle ? « Habituellement, pour avoir un bon référencement, il faut compter de 6 à 8 mois. Aujourd’hui, au bout de trois mois, nous avons déjà atteint les objectifs escomptés à 6 mois, se réjouit Véronique Soriot. Et d’ici la fin de l’année, nous allons ouvrir un site en allemand à destination du marché d’outre-Rhin mais également suisse, autrichien, sans produits chasse car ces pays sont assez hostiles à la pêche sous-marine. Dans ce cadre, nous avons déjà recruté une collaboratrice germanophone et une personne supplémentaire à la logistique. »
Texte D. Deflorin