Bougainville a exploré ses îles vierges, Gauguin a peint ses vahinés détendues et Brel y a trouvé quiétude et repos. La Polynésie française a envoûté des générations entières de voyageurs, explorateurs, écrivains, artistes, touristes… et incarne toujours un paradis intact. Un mythe éternel reposant sur des bouts de terre parsemant le Pacifique Sud, loin de tout continent. Sur les 118 îles qui la composent, les paysages sont aussi variés qu’extraordinaires. Des lagons bleu turquoise aux forêts denses, en passant par les cascades jaillissant d’une végétation luxuriante aux grottes mystérieuses, impossible de se lasser de cet éden retrouvé.
Et ceux qui arrivent jusqu’à ce bout du monde reçoivent un accueil bouillant de joie de vivre et de fleurs exotiques. Sur ces petites îles préservées, les Polynésiens rient, chantent, dansent au rythme des percussions, cultivent des perles noires d’une infinie beauté, de la vanille parfumée et des cocos rafraîchissantes. Ils tatouent sur leur corps halé l’histoire de leur famille ou les espèces protégées que sont les raies et les tortues. Là-bas, le requin incarne un ancêtre, les sommets prennent la forme de géants et les fleurs d’hibiscus s’attachent dans les cheveux. Un peuple à la bonne humeur contagieuse, tourné vers l’océan et ses mille et une richesses.
Les lagons, les récifs et le Grand Bleu abritent des centaines d’espèces sous-marines, de jolis poissons colorés, de gros requins citrons, de mélodieuses baleines, d’imposants napoléons… Les plongeurs l’ont bien compris : s’immerger dans les eaux polynésiennes représente un véritable Graal, une Mecque où il faut à tout prix se rendre pour vivre des expériences inoubliables. La promesse sera tenue, que ce soit dans les célèbres passes des Tuamotu, dans les jardins de corail qui jonchent les lagons ou le long des tombants infinis. Le spectacle ne s’arrête jamais à Tahiti et dans ses îles.
Textes : Mélanie Coste
Crédit photo : Jordi Chias