Au même titre que grand nombre d’animaux marins, certaines espèces de baleines sont menacées de disparition. Un constat qui pousse divers acteurs, juridiques ou associatifs, à prendre leur défense.
Du côté de la loi, la Cour internationale de justice (CIJ) a pris le 31 mars dernier une décision importante. À la demande de l’Australie, les Japonais sont en effet désormais sommés de cesser toutes leurs campagnes de pêche en Antarctique. Jusque-là, les Nippons, très friands de chair de baleine, pouvaient pêcher les grands cétacés sans véritable limitation, en prétextant que leurs prises étaient utilisées à des fins scientifiques. Un moratoire, adopté par la Commission baleinière internationale (CBI) en 1986, spécifiait en effet que la chasse à la baleine était autorisée si elle était opérée dans un but scientifique, et non commercial. Pour mettre fin à ce petit tour de passe-passe, la CIJ a donc décidé de frapper fort en instaurant une interdiction pure et dure, à laquelle l’agence des pêches japonaise a promis de se soumettre.
En France, la protection des baleines est également au cœur de l’actualité, avec le lancement du 1er Prix Fondation Salins. Il sera décerné le 24 mai prochain à l’Institut océanographique Paul Ricard, sur l’île des Embiez, et récompensera le meilleur projet dans le domaine des connaissances des cétacés ou de leur protection. L’appel à candidatures, ouvert jusqu’au 9 mai 2014, s’adresse aux organismes à but non lucratif (institutions, associations…) basés sur les côtes méditerranéennes de France. Les gagnants remporteront une récompense d’un montant de 20000 à 40000 €. Pour consulter le règlement officiel de l’appel à projets, cliquez ici.
Crédit photo : Daniel Deflorin