Contrairement au pays qui dispose de plusieurs points d’intérêt archéologiques, culturels ou géographiques, une croisière laisse peu de temps pour faire du tourisme. On retiendra pourtant le passage obligé sur les vestiges de Précontinent II de Cousteau. En mer, une petite visite du phare de Sanganeb est proposée. Ce serait dommage de ne pas en profiter, ne serait-ce que pour la vue magnifique sur l’ensemble du récif observable depuis son sommet. Les gardiens proposent également quelques t-shirts en souvenir.
Le dernier jour, avant de reprendre l’avion, possibilité de faire une escapade à Port-Soudan. Sur le front de mer de la marina, quelques étals permettent d’acheter des souvenirs, de boire un thé ou un café turc ou de manger une pâtisserie. Mais il ne faut surtout pas rater le petit tour en touk-touk. Moyennant 10 €/personne, on embarque à bord de l’un de ces tricycles pour une visite accompagnée de cette ville d’environ 500000 habitants. On pourra ainsi découvrir le marché aux poissons, plus qu’authentique, ou le marché aux légumes avec ses étals et ses marchandises colorées, soigneusement empilées, ou encore une galerie marchande qui n’a rien à voir avec les supermarchés qui fleurissent en périphérie de nos cités.
Construite en 1905, la gare centrale a conservé un indéniable charme colonial. Bien qu’ayant vu son importance stratégique diminuer, elle achemine toujours les produits agricoles de l’intérieur et de la vallée du Nil vers le port : coton, sésame, sucre de canne, arachide, légumes ou gomme arabique dont le Soudan est le premier exportateur mondial. On pourra également visiter l’école et l’église chrétienne des missionnaires comboniens qui œuvrent à l’éducation de la population locale, avant de prendre un repas dans l’un de ces petits restos typiques.