Entre le monde méditerranéen et l’Orient, la Jordanie étend ses déserts et ses montagnes à perte de vue. Si les premières images qu’évoque ce petit pays du Moyen-Orient mêlent Bédouins et paysages arides, une étroite fenêtre sur la mer Rouge révèle une exceptionnelle vie sous-marine.
Le golfe d’Aqaba
Aqaba, avec près de 30 km de côte à peine, promet de très belles plongées sur des sites encore peu fréquentés. La seule ville côtière du pays, baignée par une eau à la fois limpide et chaude, rassemble une trentaine de spots faciles d’accès et variés. Tous étant quasiment à portée de palmes pour les débutants, la destination est parfaite pour faire ses premières bulles. Les plongeurs confirmés, eux, apprécieront le tourbillon de vie caractéristique de la mer Rouge. Et les photographes ne sauront plus où poser l’objectif !
Dans le golfe d’Aqaba, les plongeurs admirent de vastes jardins de corail, des tombants fleuris où valsent des poissons par dizaines et des épaves dégoulinantes de gorgones et d’alcyonaires. Ce décor aux teintes vives accueille même, selon la période de l’année, des raies mantas, des dauphins et des requins baleines.
Paysages et patrimoine culturel
En plus de posséder de sérieux atouts subaquatiques, la Jordanie permet de combiner un séjour plongée et aventure/découverte. Le royaume de sa Majesté Abdallah II concentre en effet des trésors inestimables, tant au niveau des paysages que des patrimoines culturel et archéologique. Ainsi, impossible de passer à côté de la célèbre Pétra, cette cité rose creusée dans la roche il y a plus de 2000 ans. Il faut également marcher sur les traces de Lawrence d’Arabie dans les paysages désertiques et rocheux du Wadi Rum. Ou remonter l’histoire devant les vestiges romains bien conservés. Et pourquoi pas un bain en mer Morte pour une touche de bien-être ?
Le Royaume hachémite de Jordanie fait preuve en outre d’une légendaire hospitalité dans la lignée de la tradition bédouine, qui en fait l’un des pays du Moyen-Orient les plus accueillants.
Textes : Mélanie Coste
Crédit photo : Daniel Deflorin